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©Sam Lion

la sylvothérapie : une pratique que certains regardent avec inquiétude...

Il y a plusieurs mois, j’ai reçu un appel téléphonique un peu étrange, qui m’a ensuite fait beaucoup réfléchir…
Je me dis aujourd’hui que c’est un sujet d’article intéressant car il permettrait d’ouvrir le débat.

Un appel téléphonique un peu étrange...

Mon téléphone a sonné il y a plusieurs mois.
Au bout du fil, une femme a priori intéressée par une de mes sorties et qui souhaitait obtenir des renseignements. Jusque là rien d’anormal, au contraire, je trouve plutôt sain de vouloir s’assurer que le courant passe avec la personne qui vous accompagnera.
Mais au bout de quelques minutes, les questions commencent à changer :
Vous avez une entreprise « déclarée ? », « quelle est votre formation ? » « quelles sont vos compétences pour encadrer des gens ? », etc...J’ai choisi de garder mon calme et de répondre de façon honnête et claire à toutes ses questions…
Puis est arrivée une question qui m’a mis la puce à l’oreille « comment justifiez-vous vos tarifs ? Je connais une psychiatre qui ne facture que 40/42/45€ (je ne me rappelle plus exactement) elle »...J’ai essayé de lui expliquer que cette psychiatre devait prendre cette somme pour 45min ou 1h, alors que moi je demande en individuel 70€ pour 2h à 2h30...et que j’étais donc nettement moins cher…
J’ai choisi de mettre fin à cette discussion, en précisant que de toute façon je ne suis pas là pour remplacer un psychiatre, que ce n’est pas mon métier, et que chacun a un rôle à jouer en fonction de ses compétences et qualifications.

Mode Sherlock Holmes activé !

J’avoue avoir été quelque peu heurtée par cette conversation...J’ai d’abord ruminé, puis je me suis mise en colère, et finalement ma curiosité a pris le dessus…
J’avais un numéro de téléphone.
Cela m’a permis de trouver un nom et une adresse.
Et ensuite je suis repartie de ce nom pour trouver une psychiatre...tiens donc...et qui pratiquait les tarifs annoncés...re-tiens donc...

« Craintes et idées préconçues » versus « honnêteté et collaboration »

Quel dommage...Cela aurait été tellement plus intéressant de pouvoir échanger ouvertement et honnêtement, je lui aurai expliqué que je n’étais pas là pour faire son travail, et plus important encore, pour faire croire aux personnes que j’accompagne que je peux faire son travail à elle.
Je suis persuadée au contraire que nos pratiques pourraient être complémentaires.
Je ne suis pas là pour soigner, ou pour guérir. Et je ne prétendrai jamais le contraire.
Par contre je peux apporter un soutien d’une autre façon. Et je serai ravie de pouvoir échanger avec des professionnels de santé, et d’apporter ma pierre à l’édifice, aussi petite soit-elle à leurs yeux.

Le danger vient-il de la pratique ? Ou du praticien ?

La sylvothérapie n’est pas, je crois, le fond du problème...Toutes les « nouvelles » pratiques étiquetées « médecine douce » (le mot « médecine » étant à mon sens le cœur du problème) soulèvent le même genre de doutes et questionnements.
Personnellement, je suis persuadée que le problème ne vient pas des pratiques, mais de quelques praticiens qui « vendent » des solutions miracles, ou estiment qu’ils ont la capacité d’accompagner certaines personnes alors qu’elles ont besoin d’un accompagnement « médical »…

Mais heureusement ils sont très très loin d’être la majorité !


Le plus simple n’est-il pas d’échanger,de discuter , de faire un tout petit peu confiance ?