Pourquoi j'ai décidé d'écrire un blog.
Je vais être honnête, au début, j’ai fait ce blog parce que l’on m’a dit qu’il fallait faire un blog sur son site internet, pour créer du mouvement sur le site et favoriser le référencement naturel.
Et puis….je me suis fait avoir : j’y ai pris goût ! Je vous explique pourquoi.
Elle y a pris goût dit-elle, mais elle n’a rien publié pendant des mois !
Effectivement.
Et je ne m’en excuserai pas. Non non non…
Oui, j’ai pris goût à l’écriture d’un blog. De la même façon que j’aime lire, que j’aime dessiner ou peindre, que j’aime faire de la photo. Pour autant, je ne fais pas tout ça en permanence.
D’abord parce que j’ai une, et même deux activités professionnelles, ce qui occupe déjà une bonne partie de mon temps, et parce que j’ai un chien, ce qui occupe encore une autre grande partie de mon temps. Et comme vous le savez, les journées ne font (malheureusement) que 24h. Il ne reste donc plus beaucoup de temps pour les « loisirs ».
Mais aussi parce que ces loisirs nécessitent chacun que je sois dan un certain état d’esprit, et que mon esprit ne soit pas accaparé par d’autres sujets. Ce qui ne fût pas le cas sur cette première moitié de 2024.
Revenons à la question principale : pourquoi j’y ai pris goût.
Grande question. En fait c’est en voyant arriver la date du 31 Août, la journée mondiale du blog, que je me suis posée cette question.
En fait je crois que c’est parce que je vois ça comme un espace de liberté. C’est mon blog sur mon site (j’imagine qu’avec autant d’articles possessifs dans la même phrase vous voyez où je veux en venir…), je suis donc libre de choisir les sujets que je souhaite aborder, les points de vue que je souhaite développer, ainsi que le ton que je souhaite utiliser.
Avouez que l’on n’a pas souvent autant de liberté de nos jours !
La découverte du pouvoir de l’écriture.
Je repense avec un petit sourire à toutes les fois où des personnes m’avaient conseillé d’écrire, pour y voir plus clair, pour évacuer des choses ou des émotions, etc...et où je leur répondais « oui oui » avec un air vaguement convaincu, et un « cours toujours » qui s’affichait en lettre majuscule à l’intérieur de ma tête.
Et puis finalement, peut-être qu’ils avaient raison...je m’en suis rendue compte avec l’article que j’ai rédigé sur le deuil animal. Écrire cet article m’a fait tellement de bien…Les suivants aussi, dans une moindre mesure, car tous les sujets ne sont pas aussi « tragiques », mais quand même.
Alors pourquoi se priver d’un tel outil ?
Une drôle de « safe place ».
Même si c’est assez étrange, j’ai presque l’impression de me sentir dans un espace sécurisé, alors que ce blog est en ligne, et donc accessible à tous théoriquement.
Mais, parce qu’il y a un mais, il y a quand même deux choses qui me protègent (enfin, j’ai l’impression)…Déjà il n’y a que du texte, donc les gens qui lisent mes articles font la démarche de les lire, et prennent le temps de le faire. Et seconde chose, sur ce blog, les gens ne peuvent pas laisser de commentaires, enfin pas directement...du coup ça dissuade les personnes qui se servent des réseaux sociaux/blogs/forums pour se défouler : quel intérêt d’aller lire un article si on ne peut pas le critiquer tout son soûl à la vue de tous ?
Voilà, vous savez tout.
Enfin...les grandes lignes.
Ce blog n’a aucune prétention, il est juste là pour moi, pour me permettre de parler de mes opinions, de ma vision du monde. Peut-être a t’il aussi pour vocation de vous permettre de mieux me connaître.
Parce qu’après-tout, finalement, peut-être que ce blog réunira sa première vocation (me faire connaître d’un point de vue professionnel) avec l’utilité que je lui ai trouvé.
Allez savoir…