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©ogichobanov

Les croyances limitantes : mes meilleures ennemies.

Par curiosité, je suis allée chercher la définition de « meilleur ennemi », et je suis tombée sur ça : « Rival bien connu pour être menaçant et respectable ».
Quoi de mieux pour parler de mes croyances limitantes ?

Ces moments sont rares dans ma vie car j’ai la chance de très bien supporter la pression (1/est-ce vraiment une chance ? 2/ la pression, pas le stress)...mais en ce moment, je traverse une phase où je me suis chargée de tellement de choses en même temps, que ça y est, je suis en train de me noyer : je ne sais plus par quel bout prendre les choses et comment je vais tout gérer…

C’est toujours ce moment que mes croyances limitantes attendent pour faire leur grand retour, les petites malignes...

« Et voilà, encore une journée où tu ne vas rien faire... »

Ça. C’est Gertrude. Elle pointe toujours le bout de son nez quand j’ose prendre 20 minutes devant la télé alors qu’il est 13h et que je n’ai pas pris plus 1 minute pour souffler depuis 7h ce matin.

Ne la jugez pas trop durement. La pauvre, c’est une grande anxieuse, et elle a une peur bleue du jugement des autres : elle est persuadée que si on la surprend en train de ne rien faire, on va la prendre pour une fainéante.

La seule solution que j’ai trouvé dans ces moments là : prendre Gertrude entre 4 yeux et lui expliquer que c’est bon, que je l’ai entendu, qu’elle peut arrêter de crier. Et là, j’en profite pour lui faire la liste de tout (je dis bien TOUT, c’est important pour qu’elle comprenne) ce que j’ai fait pendant les 6 dernières heures. Ça l’aide à relativiser, et après elle me fiche la paix pour un petit moment.

« T’as toujours pas mis ton site à jour...t’es vraiment pas une bonne professionnelle ! »

Celle-ci, c’est une petite nouvelle. C’est Germaine, l’Administratrice grincheuse de Monstres & Cie.

C’est une des « psycho-rigides » de la bande (et ce n’est pas un problème, elle a le droit d’être comme ça).

Germaine est persuadée que les choses doivent être faites d’une seule et unique façon, la sienne bien sûr, pour que l’on ait le droit de dire que l’on est un bon professionnel. Et cela s’applique à la pratique professionnelle, comme à tout ce qui gravite autour et qui fait partie de la vie d’un entrepreneur.
Alors forcément, en ce moment, Germaine, bah elle est un peu au bout de sa vie hein : pas de réseaux sociaux, pas de mise à jour du site, pas de publications des évènements à venir, plus de publication d’articles, etc. Ça fait beaucoup pour elle…
Avec elle, les choses sont moins simples qu’avec Gertrude.

Pour la rassurer, je lui propose des procédures et des routines dans d’autres domaines professionnels ou personnels où j’arrive encore à être à jour, ça lui fait du bien, et du coup elle devient moins virulente. Et, après chaque sortie ou chaque atelier, je l’appelle et je lui dit « tu vois Germaine...OK je n’ai pas été au top sur mes réseaux dernièrement, ni sur la mise à jour de mon site, mais regarde, ils sont contents les gens, ils ont passés un bon moment, ils ont le sourire et sont détendus et heureux...je suis donc peut-être quand même une « bonne professionnelles » non ? C’est juste que nous n’en avons peut-être pas la même définition ? »

« T’as pas bossé assez vite ! Et tu as fait une faute en plus ! »

La petite dernière que je vous présente aujourd’hui, c’est Béatrice. Elle affiche toujours une petite moue désapprobatrice. Rien n’est jamais suffisant pour elle. Tout pourrait toujours être mieux.

J’ai écrit « pourrait » ? Pardon... « DEVRAIT !» être mieux.

Béatrice a un énorme besoin de reconnaissance. Elle croit dur comme fer qu’elle doit toujours faire mieux (qualité et efficacité) que les autres pour être reconnue et appréciée. Elle a besoin que les autres valident son niveau de compétence, et le plus drôle, c’est que quand ça arrive elle a toujours du mal à les croire.
Du coup...difficile de la rassurer...C’est peut-être avec elle qu’il est le plus compliqué d’échanger. Alors je suis OK avec ça tant qu’elle et moi, on est d’accord que c’est « pour le moment », et que les choses changeront plus tard, quand ce sera plus confortable pour elle.

En attendant, je lui propose mes phrases préférées pour qu’elle prenne confiance et qu’elle soit plus douce avec elle-même :

« il n’y a que quand on ne fait rien que l’on ne fait pas d’erreur »

« on ne devrait pas juger quelqu’un à sa capacité à ne pas faire d’erreur, mais sur sa capacité à les réparer ».


Vous l’aurez constaté, mon côté PNListe me fait toujours réfléchir au « pourquoi de l’existence de ces croyances limitantes », car si elles existent, c’est qu’elles ont un rôle bénéfique pour nous malgré tout.

Je trouve cette démarche fondamentale pour 2 raisons :
La 1ere, c’est que ça permet de faire la paix avec elles (et ça...qu’est-ce que ça soulage...)
La 2nde, c’est que cela nous donne des pistes pour avancer.

Alors voilà, je vous invite à partir à la rencontre de vos croyances limitantes. Et si vous n’y arrivez pas seul, trouvez quelqu’un qui pourra vous y aider.